Si je me présentais de manière formelle, classique, je pourrais dire ceci : 

 

Elodie Mercadié

 

25 ans d'expérience professionnelle en tant que conseillère (Conseil conjugal et familial, Conseillère principale d'éducation en lycée et collège) et formatrice / animatrice (organismes de formation et CFA).

 

En 2000, je rencontre la Tenségrité (les passes magiques de Carlos Castaneda) lors de ma 1ère participation à un séminaire – rencontre bouleversante et fondatrice.

L'année suivante en 2001, je fais connaissance avec le Mouvement pour la Paix par l'adoption du Calendrier des 13 lunes, à Palenque, Chiapas, Mexique. 

Depuis lors, la pratique de ce calendrier des 13 lunes-dit « maya » ou "enchantement du rêve"- est mon expérience quotidienne, et je décide de m'engager pour qu'il puisse être amené à la connaissance de tous.

En Z008, je démissionne définitivement de l'Education Nationale et démarre  l"activité de thérapeute et enseignante Reïki.

En 2013, je décide de suivre la formation de facilitatrice de Tenségrité.

Depuis 2014, j'anime des ateliers de passes magiques et de traque dans la tradition toltèque. 

 

 

 

 

 

Je pourrais aussi me présenter ainsi :

 

Dans cette incarnation,

à cette époque cruciale de l'histoire de la Terre et de son humanité,

j'ai choisi de venir dans un corps de femme,

sur la terre de France,

et me rappeler petit à petit qui je suis   

participer avec engagement et enthousiasme à l'émancipation de l'humanité de tous ses esclavages programmés,

participer à l'ascencion planétaire.

Guérir de mes blessures et retrouver la Mémoire : la mémoire que je suis un autre Toi (In Lak'ech)

                                                                                                    la mémoire de la magie de ce monde.

 

Codée par le Singe Bleu, la joie est ma nature

Et je suis également habitée par l'esprit guerrier :

le guerrier pacifique qui se dresse pour défendre innocence et  pureté.

 

 

 

Je pourrais également me présenter avec un poème :

 

Le temps a suspendu sa course

Pour contempler les retrouvailles.

 

Il y a longtemps

Les anciens m’ont rêvée dans leur futur

Il y a longtemps

Je me suis rêvée moi-même.

 

Les anciens portaient le projet du monde

Et l’ont gravé dans la pierre

Pour que nous nous souvenions

Pour que le projet du monde

Ne disparaisse pas sous les couches de béton.

 

O anciens, je me présente à vous.

J’ai revêtu ma cape arc en ciel

Et ma coiffe de plume.

Je me suis fondue dans la baleine

Et nous avons parcouru tous les océans

J’ai écouté l’harmonique

Du chant sans commencement ni fin.

 

O anciens, je me présente à vous

Et me rappelle :

Je suis la baleine, je suis le chant de la baleine,

Et je suis celle qui écoute

La résonnance du chant sans commencement ni fin,

Je suis le muscle de la lionne

Sous la chaleur du soleil,

Je suis l’arbre aux mille fruits voluptueux

Je suis l’amour infini et je suis son point de connexion.

Je suis celle qui a tant aimé la laideur

Tellement, tellement,

Qu’elle l’a transformée en beauté

Encore plus belle

Plus belle encore.

 

J’accoste sur la berge

L’ancien me sourit

Il sait que j’ai réussi

Le plus difficile

Le plus scabreux

Le plus délicat.

 

Sur cette île suspendue entre les mondes

Vous m’aviez rêvée

Revenir un jour des traversées

Intacte et victorieuse.

J’étais d’accord, d’accord pour tout

D’accord pour risquer de me perdre

Dans les corridors de l’oubli

D’accord pour participer

A ce grand opéra de la destruction.

Le chas de l’aiguille était très fin

Mais nous avons traversé.

Nous sommes sur l’autre rive

Et nos cicatrices sont si belles.

 

Anciens je me présente à vous.

Je vous offre ce livre

J’y ai tout mis, il ne manque rien.

La cloche sonne

Son écho me parvient

Le monde peut se remettre en ordre.

 

Reste à rendre cet ordre visible

Malgré le fatras du décor de théâtre.

Dans les coulisses nous lissons nos tabliers

Le rideau est en train de se lever

Nous entrons en scène

Nous, les magnifiques éboueurs,

Les laveurs de carreaux.

Nous dressons le couvert du banquet final

Les assiettes sont blanches

Et les verres transparents,

La nappe est colorée

Et les fleurs dans les vases.

Nous avions rendez-vous

Nous avons tenu notre promesse.

Célébrons maintenant

Et mettons-nous au travail

Le monde attend les amoureux pour faire le grand ménage

Pendant que les enfants jouent

Au grand jeu de la vie.

 

Je prolonge cet accord passé avec les anciens

Et recommence à me rêver moi-même.

 

Je reçois le grand livre blanc des pages vierges

Les territoires infinis du nouveau temps.